André Chénier dans la presse

 Dans le Journal de la Société de 1789

  • 28 août 1790 (n° 13, p. 1-52) : « Art social : Avis au peuple français »

 
Dans le Moniteur

  • 5 juin 1791, p. 580-581 : « L’Assemblée nationale venait de décerner des honneurs… » (Lettre ouverte à Raynal)
  •  9 août 1791 : « Je vous prie, monsieur le Moniteur…» (observations sur la Constitution)
  •  4 septembre 1791 : « J’ai lu, monsieur, dans plus d’une feuille publique… » (sur le choix des députés à la prochaine législature)
  •  22 octobre 1791 : « Tous ceux qui font usage de la raison… » (sur les dissensions des prêtres)

 
Dans le Journal de Paris

  • 1.     12 novembre 1791, p. 1285 : « L ‘inépuisable variété de tours… » (sur la candidature de Lafayette)
  • 2.     12 février 1792, suppl. : « Il vient de paraître une volumineuse collection… » (sur l'éditeur des lettres de Mirabeau)
  • 3.     26 février, suppl. : « La Société des Amis de la Constitution… » (« De la cause des désordres qui troublent la France », repris dans Ami des patriotes, 3 mars 1792, p. 157-164 ; et  Esprit des journaux, juillet 1792, p. 239-249)
  • 4.     7 mars, suppl. : « N’ayant sacrifié mon repos et mon obscurité… »
  • 5.     19 mars, suppl. : «J’ai lu dans un Supplément… » (attaque contre Brissot)
  • 6.     24 mars, suppl. : Beaux-Arts : « Quoique l’état de douleur… »
  • 7.     29 mars, suppl. :  « L’amnistie, absolument nécessaire… » (1er article sur l’affaire des Suisses)
  • 8.     4 avril, suppl. : « Quelques hommes, toujours habiles… » (2e article sur l’affaire des Suisses)
  • 9.     10 avril, p. 409-410 : « Plusieurs de ces auteurs qui… » (3e article sur l’affaire des Suisses : « Collot d'Herbois a menti »)
  • 10.  13 avril, suppl. : « Il est sans doute inutile… »
  • 11.  15 avril, p. 429-430 : Hymne aux Suisses de Châteauvieux
  • 12.  29 avril, suppl. : « Lorsque des citoyens étrangers à tout parti… » (Les sociétés patriotiques)
  • 13.  5 mai, suppl. : « Citoyens français, aujourd’hui qu’un événement… » (De l'indiscipline des armées)
  • 14.  11 mai, suppl. : « Un citoyen de Lille me demande… »
  • 15.  15/16 mai, suppl. : « Il a paru hier une réponse de mon frère… » (voir article de Marie-Joseph dans Moniteur du 11 mai, p. 544-545, et sa réponse dans Moniteur du 19 juin, p. 711)
  • 16.  3 juin, suppl. : « Oui, sans doute, nous sommes trahis… »
  • 17.  14 juin, suppl. : « On lit dans un journal d’hier un morceau… »
  • 18.  27 juin, suppl. : « Lorsque dans un pays libre… » (« La journée du 20 juin » : première défense de la royauté)
  • 19.  5 juillet, suppl. : « Quelle que soit l’audace… » (De la nécessité de l'union)
  • 20.  10 juillet, suppl. : « Beaucoup de citoyens, au nombre desquels je suis… » (De l'aveuglement de l'Assemblée nationale)
  • 21.  21 juillet, p. 820 : « On prétend, mais cela n’est pas possible… » (lettre ouverte au roi)
  • 22.  27 juillet, p. 843-844 : « Le libelliste qui barbouille… » (réponse à une attaque du Patriote français)

 [1er mars 1792, p. 250 : Lettre anonyme au sujet des deux frères]
 
"Cet honorable et malheureux parti [les Feuillants] était très faiblement défendu par la presse périodique… André Chénier s'offrit pour ce genre ce combat. Suard lui ouvrit le Journal de Paris. Le poète Roucher, un  jeune noble, de Pange, qui joignait un esprit fin à une âme chaude et droite, François Chéron et moi, nous nous associâmes à cet entreprise" (Charles de Lacretelle). Chénier débuta sa collaboration le jour où Chéron remplaça Condorcet à la direction du Journal de Paris.
 
Les articles des Suppléments (17 sur 22) étaient payants (36 livres pour une colonne de 52 lignes). Cf. Marie-Joseph Chénier in Le Moniteur du 4 juin 1792 : "Un supplément coûte fort cher, et ma fortune ne me permet pas de faire cette dépense". "Chacun est maître d'y publier ses réflexions, à ses frais" (André Chénier, 10 mai 1792). "Un étranger, tant soit peu autrichien, barbouille huit colonnes dans le Journal de Paris, à raison de 216 livres" (Brissot, Patriote français, juillet 1792).
 
Dans le Mercure français, n° 61 et 65, 25 et 29 décembre 1792 : deux lettres sur le jugement de Louis XVI attribuées à Chénier.
Voir L. Becq de Fouquières, « André Chénier, sa vie et ses écrits politiques », in Œuvres en prose de André Chénier, 1872, p. xxxi-xlvi et 110-256 ; et Francis Scarfe, André Chénier, 1965, p. 240-280.