RÉVÉLATIONS IMPORTANTES

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Denis Reynaud [10/03/2016]

Type :

Aire géographique :

Année début : 1795

Année fin : 1795

Dates extrêmes : 4 flor. an III (23 avr. 1795)-22 sept. 1795

Titre : Révélation importantes

Modification(s) du Titre :

• Le Chouan, ou Suite des Révélations importantes (n° 2)

• Fausses Conjectures ou Suite [..] (n° 3)

• Le Statu quo ou Suite [..] (n° 4)

• Fragments historiques ou Suite [..] (n° 5)

Epigraphe :

• n° 1 : « Tout homme a le droit de montrer ses inquiétudes » ([Louvet] Considérations sur la nature de la révolution de France)

• n° 2 : « Espoir. Devise des Bourbons »

• n° 3 : « Les méchants se défient du présent et appréhendent l’avenir » (Tacite)

• n° 4 : Le soleil et les grenouilles [La Fontaine]

• n° 5 : « Les braves gens sont toujours les plus fidèles » (Tacite)

Périodicité réelle : imprécise

Collection en 1795 : n° I-V

Pagination : par numéro (8 à 48 pages)

Dimensions : 30 lignes de 35 -> 45 ca par page (changement de police au n° 3)

Format : in-8°

Auteur(s) : « A. C. Abel, du département du Finistère » (lieutenant d’artillerie de la marine ?); « Kernodec, signataire de la Paix des Chouans »; « Louis Avril, fonctionnaire public »

Contenu réel (rubriques) :

Description de la situation politique en Vendée et en Bretagne :

Articles officiels

• Liberté de culte

• Immunité pour les insurgés

• Exemption de la conscription

• Restitutions des biens

Prétendus articles secrets

• En cas de non rétablissement de la royauté: remise de Louis XVII et de sa sœur entre les mains des Vendéens

• Retour des émigrés

Campagne de désinformation royaliste :

• Fausse lettre des représentants du Comité de Salut Public (prétendu manifeste refusant les articles secrets) pour compromettre la paix

• Même agence royaliste publie les Révélations et les Suites ?

• Fausse lettre de Charette au futur Louis XVIII, dans l’intérêt d’un faux dauphin

Orientation idéologique : Royaliste modérée sous le déguisement occasionnel d’un discours républicain.

Mentions d’autres journaux :

• La Sentinelle de Louvet

• Le Messager du soir (n° 3)

Contexte politique immédiat : Paix des Chouans = traité de pacification de La Jaunaye de février 1795 -> Trêve de quelques mois

Historique du journal :

n° 1

Adresse aux Républicains, puis à « tous les Français », les invitant à rester vigilants sur les visées des puissances étrangères qui ont à cœur de poloniser la France, plus que de rétablir Louis XVII.

Attaque contre Mallet du Pan, contrôleur général du club monarchico-constitutionnel de Suisse (complot Necker/Staël)

Mallet ennemi de la Constitution de 1793 et des « monarchistes purs »

n° 2

Le républicain Abel, dont j’emprunte ici le titre et qui a voulu nous effrayer.

Nous autres Vendéens et Chouans nous ne nous reposons que sur nous-mêmes

Traité de paix entre Charrette (vendéens) et Cormatin (Chouans) avec la Convention nationale

• libre exercice de la religion catholique

• promesse de ne pas porter les armes contre la république; soumission tant que l’opinion ne sera pas généralement prononcée »

• maintien d’une force armée vendéenne et chouanne

+ « en laissant supposer des conditions secrètes beaucoup plus avantageuses» = nécessité politique -> pacification progressive

• Description de l’état de l’Ouest entre février et mai

• Vexations contre les Chouans. Arrestation de leurs chefs

n° 3

« Après avoir attentivement lu les deux premiers nos du pamphlet publié sous le titre de Révélations importantes, j’ai voulu m’assurer par moi-même de la vérité des faits qui y sont énoncés »

Tableau affligé de la Bretagne par Savari, républicain déclaré, en fait favorable aux chouans et aux émigrés. Héroïsme de Sombreuil.

Conséquence désastreuse de l’affaire de Quiberon (24 juillet 1795) et des fusillades de Vannes en août.

Bonté et dignité de Louis XVIII (Déclaration du 17 août)

Aux Français sur la nouvelle constitution

Parlons un moment son langage (du royaliste) (p. 21-33)

Aux rédacteurs du Messager du soir

n° 4

On vous a raconté trop succinctement les horreurs de Vannes

Retournons au point d’où nous sommes partis. Oublions tout le passé

Eloge du jeune duc de Berry, 17 ans, fils cadet du comte d’Artois dans l’armée de Condé (il mange à la gamelle)

A. C. Abel, 9 septembre 1795

n° 5

Discours du comte de Soulanges.

Arrivée du comte d’Artois en Vendée

Cote(s) :

• BN 8° Lc2 2621 (numérisation Gallica)

• BM Lyon SJ IF 422/1,17 (numérisation Google)