Ami des citoyens (1791-1795)

Titres alternatifs

L'Ami des citoyens, journal fraternel
L'Ami des citoyens
L'Ami des citoyens, journal du commerce et des arts (1794)

Notes

In-8°,  hebdomadaire puis quotidien. Existait aussi en journal-affiche en gros caractères (voir n° 44 et 56 de 1792)

Fondé par J. L. Tallien le 22 septembre 1791 ; interruption de quelques mois à partir de février 1792 ; reprend en août 1792, désormais rédigé par J.-C. H. Méhée de La Touche (sous l'anagramme Filhèmèsi, puis Méhée fils) ; quotidien à partir du 22 octobre 1794.

Voir la notice de Pascale Pellerin

Actes des apôtres (1789-1792)

Titres alternatifs

Les Actes des apôtres

Notes

Feuille royaliste fondée par Jean-Gabriel Peltier (1760-1825). "45 auteurs", dont Rivarol, Suleau. 331 chapitres publiés en 11 volumes in-8°
Bib. Lausanne/Lyon : édition contrefaite en 20 volumes in-12.
Morceaux choisis des Actes des apôtres (Londres, 1790-1791) : tome 1, tome 2, tome 3, tome 4
"Les Actes des apôtres sont une critique quelquefois ingénieuse et toujours de bon ton. Ceux qu'elle choisit pour victimes, peuvent rire eux-mêmes des sarcasmes décochés contre eux" (Journal des révolutions, 1790, VII, p. 9).
Voir Supplément aux Actes des apôtres (http://gazetier-revolutionnaire.gazettes18e.fr/node/15761).
Voir Correspondance littéraire du 2 janvier 1790.
Voir notice dans Les Journaux de 1789 et Bibliographie de Peltier.

Accusateur public (1795-1798)

Titres alternatifs

L'Accusateur public

Notes

Jean-Thomas-Elisabeth Richer de Sérizy (1759-1803)

Paru en l'an 6 et 7 selon Deschiens, mais à l'évidence dès l'an 3. "C'est le titre d'un journal qui a commencé à paraître 4 ou 5 mois après la révolution du 9 thermidor ; il était signé Richer de Sérizy. De tous les journaux que la restitution faite aux Français de la liberté de la presse avait fait éclore, c'était sans contredit, le mieux raisonné, le plus énergique, le plus imposant, le plus chaud et le mieux écrit." (Beffroy, Dictionnaire néologique, 1801)
Les numéros 1-30 ne sont pas datés mais le journal a probablement débuté en janvier 1795 (la Quotidienne cite le n° IV le 28 février 1795; et la triple livraison VI-VII-VIII le 3 mai). La publication est très irrégulière : "le rédacteur ne voulant point avilir les nobles fonctions de l'historien en celle du cocher de diligence, qui, pleine ou non, roule sa voiture au jour et à l'heure indiquée, ne s'astreindra pas à un travail prériodique et obligé : les seuls abonnés recevront, dans le cours de l'année, 24 numéros plus ou moins longs, selon l'importance des matières et la liberté de la presse." Arrestation de R. S. en mars 1795 (v. Quotidienne, 20 mars 1795) Richer-Sérizy, Migneret l'aîné : frappés de déportation comme "propriétaires, entrepreneurs, directeurs, auteurs ou rédacteurs", par arrêté du 12 fructidor an VII.

Assemblée nationale. Du… (1789)

Notes

Ce quasi-quotidien semble être celui que décrit la notice n° 125 du Dictionnaire des journaux.
"L'Assemblée nationale est rédigée par M. Rabaut Saint-Étienne ; les traits sont exactement rendus, sans amertume comme sans sel, sans grâces comme sans ridicule." (Journal des révolutions, 1790, VII, p. 7)

Année littéraire et politique (1790-1791)

Notes

Pour les années antérieures à 1790, voir Année littéraire 2.
Interruption entre mai 1790 et mai 1791 ; irrégulier pendant l'été 1791.
Une "Note du Rédacteur du Journal" placée à la fin du n° 35 tente de justifier certaine bizarrerie de la numérotation et de la tomaison :

"Beaucoup se plaignent de n’avoir pas reçu le n° 21. [… Il] se trouve fondu avec les numéros précédents, composés de plus de 48 pages, qui forment le complet de chaque numéro. Je préviens d’avance que ce n° 35 a également plus de 48 pages ; ce qui absorbera le n° 36, avec ce qui sera reporté au n° 37.  Celui-ci offrira au bas de la première page, le titre des n° 36 et 37, afin que par la seule inspection on puisse s’apercevoir qu’il n’y a pas de de numéros perdus ou en retard.
Un souscripteur paraît redouter qu’on ne fournisse pas la totalité des numéros pour l’année 1790, parce qu’on lit au frontispice du n° 32, tome sixième, tandis que ce n’est véritablement que le tome cinquième : quoiqu’on ait intitulé ainsi la table du tome quatrième ; Table des matières contenues dans dans le cinquième tome. C’est une erreur typographique aisée à corriger. […]"
(Merci à L. Rigot)