Feuille du jour (1790-1792)

Notes

La Feuille du jour de Parisau (ou Parisot) ne doit pas être confondue avec la Feuille du jour de 1796-1797, qui est un avatar de La Quotidienne, ni avec la Feuille du jour de 1784.

Voir notice BnF.

Sur Pierre Germain Parisau (1752-juillet 1794, ancien directeur des élèves de la danse à l'Opéra), voir Tourneux, Bibliographie de l'Histoire de Paris pendant la Révolution française, 1894, t. 2, p. 603, qui souligne l'ambiguïté politique de cette feuille principalement composée d'annonces, supprimée le soir du 10 août. Parisau fonda ensuite, le 24 novembre 1792, la Feuille du matin, "brave petite feuille" citée et louée par E. Biré (Journal d'un bourgeois de Paris pendant la Terreur, II, p. 120-130) et dont les Goncourt disent que la publication jusqu'au 24 avril 1793 est "une énigme inexpliquée, inexplicable et véritablement prodigieuse".

Sur les "intentions malveillantes de la Feuille du jour", voir Supplément au Journal de Paris du 1er avril 1791.

"Dialogue entre la Chronique de Paris et la Feuille du jour" (Journal de la Cour et de la Ville, 1791, t. IV, n° 45, p. 360-362).