Le Surveillant (1797-1799)
Type |
Quotidien d’information et de réflexion politique |
Année début |
1797 |
Année fin |
1799 |
Dates extrêmes |
11 septembre 1797- 19 janvier 1800 |
Titre |
|
Suite du Titre |
Journal politique, historique et littéraire, rédigé par une Société de Républicains, et dirigé par le citoyen Lenoir-Laroche |
Précédé par… |
Un autre Surveillant a paru en 1791 par « Lefort et compagnie », et un autre en 1792, « par une société de patriotes ». |
Prospectus |
Oui |
Périodicité |
Quotidien |
Collection étudiée |
2 vol. sur les 6 : du N° 1 au N° 95. |
Pagination |
Continue (repart à zéro au N° 66). |
Nombre de pages du numéro |
8 pages |
Format |
In-8°, petit romain |
Lieu d’édition |
Paris |
Éditeur(s) |
D’Hiauville, propriétaire du journal. |
Imprimeur(s) |
S. n. |
Souscription / prix au numéro |
Abonnement : 36 livres/an, 18 livres/6 mois et 9 livres/3mois. Le N° 26 annonce un supplément à régler de 20 sous depuis l’obligation de timbre. |
Auteur(s) |
Jean-Jacques Lenoir-Laroche (1749-1825), avocat, homme politique, député du Tiers aux États-Généraux, ministre de la Police générale en 1799. Franc-maçon. A contribué au Journal de Perlet. De 1795 à 1798, directeur du Moniteur. D’autres collaborateurs anonymes ont dû participer à la rédaction en ce qui concerne les comptes-rendus des Conseils. |
Contenu annoncé |
« Politique étrangère, nouvelles de l’intérieur, esprit public, objets de morale de philosophie, d’instruction et d’intérêt général, actes du gouvernement, lois et séances du corps législatif ; voilà la matière de ce journal. Fidélité, exactitude, décence, impartialité, civisme, amour pur de la République ; en voilà l’esprit. L’empressement que nous avons à publier le premier numéro, ne nous permet pas de remonter en ce moment, au 18 fructidor. Mais cette époque est trop mémorable pour qu’elle ne devienne pas la véritable ère de notre Journal. » in Prospectus |
Contenu réel (rubriques) |
En page de titre, cours de Bourse et des denrées (parfois en fin de livraison) et sommaire détaillé. La rubrique Paris présente les nouvelles du jour et commence toujours chaque livraison, suivent des comptes-rendus des Conseils et de l’exécutif, les opérations des Armées du Rhin et de Moselle et les nouvelles étrangères. Rares annonces en fin de volume. |
Formes du discours |
A la fois « militant » (plaidoyer vigoureux de défense du 18 fructidor qui aurait sauvé la République contre les « Royalistes-incroyables ») et informatif sur les événements du jour, parisiens, français ou internationaux. Les comptes-rendus du Conseil des Cinq-Cents et du Conseil des Anciens sont détaillés et rigoureux (parfois en suppléments, comme dans le N° 1 sur la séance du 18 fructidor) et occupent l’essentiel de la publication. |
Orientation politique |
Républicain |
Mentions d’autres journaux |
L’Ami du Peuple de Lebois (N° 9 p. 66-67), La Gazette française (N° 31, p. 283) ; le Rédacteur (N° 43, p. 378, N° 58, p. 498) ; la Gazette nationale [de France] (N°51, p. 441 ; N° 92, p. 209) ; L’Ami des lois (N° 62, p. 529) ; le Défenseur de la vérité et des principes (N° 73, p. 58). |
Mentions dans d’autres journaux |
Le Journal de Francfort cite en 1799 le n° 206. |
Contexte politique immédiat |
Débute sept jours après le coup d’État du 18 fructidor et dénonce d’emblée la « conspiration de Pichegru ». Le Surveillant donne systématiquement les noms des personnes arrêtées (y compris des journalistes) après le 18 fructidor. |
Cote |
BnF 8-LC2-973 |
Articles remarquables |
- Fête à Saint-Cloud des « Merveilleux » pour se consoler de leur défaite politique après le 18 fructidor (N° 2, p. 11) - À partir du N° 83, évocations de la vie privée de Bonaparte à Paris après son retour des armées |