La Balance (1797)

La Balance

Type : Quotidien

Aire géographique : Paris

Année début : 22 septembre 1797

Année fin : dernière livraison disponible en ligne est celle du 6 octobre 1797.

Titre : La Balance

Suite du Titre : La Balance ou le Journaliste impartial, feuille politique et littéraire.

Rédacteurs : Condren

Épigraphes : « Non nostrum inter vos tantas componere lites. Virgile. » Il ne nous appartient pas de régler vos différends.

Prospectus : pas de prospectus.

Périodicité réelle : quotidienne.

Collection étudiée : livraisons 1, 3, 4, 7-11 et 15.

Pagination : par numéro

Nombre de pages du numéro : 4

Format : in-4°, sur 2 colonnes

Lieu d’édition : Paris

Imprimeur :

N° 1, 3, 4, 7 et 8 : « De l’Imprimerie du journal La Balance. »

N° 9 : « De l’imprimerie des Sciences et Arts, rue Thérèse, n°. 538. »

N° 15 : « De l’imprimerie des Sciences et Arts, et du Mont-de-Piété, rue Thérèse, n°. 538. »

Souscription :

N° 1 : « On souscrit pour cette feuille chez le citoyen Condren, rédacteur, rue Neuve Saint-Roche, N.° 134. Le prix de l'abonnement est de 9 liv. pour trois mois, 17 liv. pour 6 mois, et 33 liv. pour l'année. »

Nouvel avis de souscription, N° 8 : « (…) N° 134, et chez le citoyen Y. Cousin, directeur du Littérateur Français, rue Saint-Denis, N°. 65 ; à Chartres, chez le citoyen Pluche, notaire, rue des Epars ; à Lyon, chez les Frères Périsse, imprimeurs-libraires ; et chez tous les Directeurs des postes des Départements. Le prix de l’abonnement est de 9 liv. pour trois mois, 17 liv. pour six mois, et 33 liv. pour l’année. »

Nouvel avis paraît dans la livraison 15, du 6 octobre 1797 :

« Avis. On souscrit pour cette feuille, à Paris, chez le citoyen Condren, rédacteur, rue neuve Saint-Roch, N°. 134, et chez les citoyens Girardin et Maret, Palais-Égalité ; à Chartres, chez le citoyen Pluche, notaire, rue des Épars ; à Orléans, chez la citoyenne Poupardin-Désormeaux, rue des Grands-Champs ; à Roue, chez le citoyen Périaux, libraire, rue Saint-Eloy, n°. 29 ; à Lyon, chez les frères Périsse, imprimeurs-libraires ; à Bruxelles, chez le citoyen Horgnies, directeur de la poste aux lettres ; et chez tous les Directeurs des postes des Départements.

Le prix de l’abonnement est, à cause du timbre, de 11 liv. pour trois mois, 22 liv. pour six mois, et 44 liv. pour l’année, pour Paris et les départements.

Les lettres et l’argent doivent être adressés, franc de port, au bureau du journal, rue Neuve Saint-Roch, n°. 134.

Les abonnées reçoivent le journal le soir. »

Contenu annoncé : livraison 9 du 30 septembre 1797, 4e p. : « Avis. Le citoyen CONDREN se chargera de procurer à ses abonnés, les lois et arrêtés du directoire, les romans nouveaux, les pièces de théâtre, les cartes de géographie, et toute sorte de musique. Les lettres et l’argent doivent être adressés franc de port, au bureau du journal, rue Neuve-Saint-Roche, n°. 134. CONDREN. »

Contenu réel (rubriques) : Nouvelles étrangères ; Relations extérieures ; Paris ; Variétés ; Spectacles ; Littératures ; Conseil des Anciens ; Conseil des Cinq-Cents.

Titres occasionnels : Livres nouveaux (livraison 10, 1e octobre 1797).

Orientation politique : pro-royaliste et anti-Directoire.

Le journal se dit hostile à la rébellion armée contre la représentation nationale. Il insère, dans sa 1re livraison, une lettre de Camille Jordan, député du département des Bouches-du-Rhône, publiée dans le Conservateur et adressée aux responsables politiques ainsi qu’aux électeurs de son département, pour les informer de « l’horrible attentat » déclenché par l’initiative de trois directeurs qui ont fait chasser et arrêter des députés. En insérant cette lettre, la Balance marque son hostilité au coup d’État du 18 fructidor du Directoire, et sa sympathie pour la cause des royalistes modérés. Le journal s’insère dans la même ligne que d’autres journaux royalistes (comme le Messager du soir et la Quotidienne) qui prônent la liberté, politique et des cultes, et qui rejettent le recours à la force armée adoptée par le Directoire.

Mentions d’autres journaux :

Le Conservateur (N° 1, 22 septembre 1797).

Le Messager du soir (N° 3, 23 septembre 1797).

Personnages cités : Carnot, Pichegru, Isidore Langlois, Tallien, Hoche, la citoyenne Vestris (artiste au théâtre).

Contexte politique immédiat :

Coup d’État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), du Directoire avec le soutien de l’armée, contre les royalistes.

Mort du général Lazare Hoche.

Rupture des négociations avec la Grande-Bretagne à Lille (nouvelle insérée dans la livraison 9 du 30 septembre, rubrique Paris).

Accessibilité : les livraisons sont numérisées et mises en ligne (2017) sur le site The Newberry Library, le journal fait partie de la collection Newberry French Pamphlet Collection.

Articles curieux :

« Littérature.

L’abus des serments. Conte.

Un peintre à Nicolas son gendre

Avait emprunté dix écus :

Celui-ci les demande et reçoit un refus ;

L’autre niait avoir ce qu’il ne voulait rendre.

La cause étant portée au tribunal du lieu,

On fit jurer le peintre : il hésitait un peu ;

Mais sa femme était là derrière,

Qui lui dit : jure donc vaurien,

Puisque tu gagnes à le faire ;

Tu jures si souvent pour rien. »  (Livraison 10, 1er octobre 1797, p. 2)

« Variétés.

Notices, sur les premières années de Buonaparte, recueillies par un de ses condisciples ». Livraison 10, 1er octobre 1797, p. 2

« Suite de l’analyse des notices sur les premières années de Buonaparte. »  (Livraison 11, 2 octobre 1797, p. 2-3)