J89025
Pierre Rétat, Les Journaux de 1789. Bibliographie critique, Paris, Editions du CNRS, 1988, p. 55-56
mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteur
Numéro |
025 |
Type |
DP |
Aire géographique |
PRESSE PARISIENNE |
Année début |
1789 |
Titre |
LE CENSEUR/ PATRIOTE,/ OU/ L’ESPRIT DES FEUILLES/ POLITIQUES ET NATIONALES |
Dates extrêmes |
31 juillet 1789. |
Périodicité annoncée |
quotidienne. |
Collection en 1789 |
n° I, 31 juillet 1789. |
Dimensions |
123x193 mm. |
Nombre de pages du cahier |
8 p. |
Format |
in-8°. |
Signatures |
A. |
Editeur(s) |
Volland, libraire. |
Imprimeur(s) |
Grangé. |
Souscription |
chez Volland. |
Auteur(s) |
[WAUDIN (?)J. Cette attribution (Tourneux, Martin et Walter) vient sans doute d’une confusion entre ce titre et celui du Censeur National; voir la notice du Parisien Nouvelliste. |
Contenu annoncé |
"Cet ouvrage périodique contiendra l’esprit, l’essence des meilleures productions que l’intérêt national fait naître; il offrira aussi des discussions politiques relatives aux affaires présentes, et qui n’auront paru dans aucun autre journal". "Porter le flambeau de la vérité dans les sentiers tortueux de la politique", et "épargner au lecteur la peine de parcourir un grand nombre de feuilles" (observations préliminaires). |
Contenu réel |
un Tableau de la Révolution de France, qui exalte le retour de la liberté, évoque le despotisme et les sursauts d’énergie des Français, jusqu’à la séance royale. Sous le titre Atrocité aristocratique, texte d’un rapport de police sur l’affaire de Quincey. |
Orientation idéologique |
le rédacteur "sait mettre une grande différence entre l’auguste liberté et la licence effrénée" (Observations préliminaires). |
Historique |
Tourneux, n°10.277-10.278, rattache à ce journal la feuille intitulée Je ne saurais rire tant je suis fâché, ou le journaliste dévalisé (8 p., BN 8° Lc2 2259), qui est signée "L’auteur du Censeur Patriote" et porte à la fin "de l’imprimerie de Guilhemat et Arnulphe, rue Serpente, n° 23, 1790". En réalité, il s’agit assurément d’un autre Censeur patriote, paru en 1790, et qui n’a pas été retrouvé, car Je ne saurais rire se présente comme la "dernière feuille" de ce journal, et il est de toute façon impensable que l’auteur évoque ses déboires en 1790 à propos d’une entreprise de la fin juillet 1789. |
Cote(s) |
BN 8° Lc2 2258; BHVP 604.598. |