J89012
Pierre Rétat, Les Journaux de 1789. Bibliographie critique, Paris, Editions du CNRS, 1988, p. 39-40
mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteur
Numéro |
012 |
Type |
PB |
Aire géographique |
PRESSE PARISIENNE |
Année début |
1789 |
Titre |
L’APOCALYPSE/ MONACALE,/ OU/ LES MOINES,/ Tels qu’ils ont été et tels qu’ils ne/ peuvent plus être. |
Modification(s) du Titre |
le n° II a seulement pour titre: L'Apocalypse monacale. La livraison suivante qui n’est pas numérotée, porte ce titre: Dom Grognon, ou le Cochon de Saint Antoine à ses enfants. Pour faire suite aux deux premiers numéros de l'Apocalypse monacale ou [...]. |
Epigraphe |
Si iniquitates observaveris... quis sustinebit? Ps 129. Si l’on envisage leurs iniquités, qui pourra les soutenir? (n° I). Revelabo pudenda tua, et in conspectu tuo requiram. Job. Je révélerai vos iniquités et je vous les reprocherai en face (n° II). Et lui mettant un capuchon ils en firent un moine. Sedaine (Dom Grognon). |
Indices de datation |
la lettre de Dom Grognon est datée du 8 septembre 89. |
Dates extrêmes |
août-début septembre 1789. |
Collection en 1789 |
2 numéros suivis d’un troisième non numéroté. |
Pagination |
continue (numéro I et II). |
Dimensions |
120x195 mm. |
Nombre de pages du cahier |
8 p. |
Format |
in-8°. |
Signatures |
continues (numéros I et II). |
Editeur(s) |
Cressonnier, Libraire (n° I et II). |
Imprimeur(s) |
Grangé (n° I, II); Dom Grognon: "De l’imprimerie de la Grande Chartreuse". |
Contenu annoncé |
"Animé par la vérité, ne saurois-je porter son flambeau jusques dans ces repaires ténébreux, dans ces antres antiques où l’ambition et l’hypocrisie se jurèrent une union éternelle..."? Concourir à la "renovation de l’Etat" en dénonçant les abus "que la Religion abhorre et proscrit" (n° I, p. 3-4). |
Contenu réel |
discours assez emphatique sur les origines des ordres religieux, leur pureté première, l’hypocrisie cléricale, les querelles théologiques, le fanatisme des croisades, les crimes de religion (Henri IV tué par les jésuites). Dom Grognon est une lettre du cochon de Saint Antoine aux ordres religieux, les engageant à répandre leur pouvoir par la fourbe, contre le peuple qui se soulève. |
Cote(s) |
BN 8° Lc2 3927 |