Bulletin de la société philomathique
Henri Duranton [09/02/2016]
Type : Mensuel scientifique
Aire géographique : Presse parisienne et internationale
Année début : 1791
Année fin : 1797
Dates extrêmes : juillet 1791
Titre : Bulletin de la société philomathique
Modification(s) du Titre : Devient en 1797 Bulletin des sciences de la société philomathique de Paris
Note sur le titre : Les 15 premiers numéros, en 14 livraisons de juillet 1791 à septembre 1792, étaient manuscrits, reproduits par des copistes à une vingtaine d’exemplaires.
Indices de datation : Tous les numéros sont datés
Dates extrêmes : Juillet 1791 – février 1797 (pluviôse an V)
Prospectus : Un prospectus propose une liste de toutes les grandes villes européennes où l’on peut souscrire.
Périodicité annoncée : mensuelle
Périodicité réelle : mensuelle
Collection : n° 1-15 manuscrits; n° 16-54, groupés en 27 fascicules paginés séparément. L’ensemble a été réimprimé en tête du tome I (p. 1-191) du Bulletin de la Société philomathique de Paris qui lui succède immédiatement.
Pagination : par n°
Nombre de pages du cahier : 8 pages, à quoi s’ajoutent éventuellement des gravures venant à l’appui des articles
Format : in-4°
Imprimeur(s) : Du Pont
Illustrations : Episodiquement gravures en taille-douce
Abonnement : 5 francs en numéraire pour un an
Contenu annoncé : Faciliter la diffusion des connaissances en laissant la parole aux savants qui viendront présenter leurs découvertes.
Contenu réel : Conforme au programme
Formes du discours : Les correspondants envoient leur texte, dont la présentation est éventuellement revue par les éditeurs
Historique : La société philomathique de Paris a été fondée le 10 décembre 1788 par Alexandre Brogniart (1770-1847) et cinq jeunes gens qui s’occupaient de sciences. Leur but initial, exprimé par la devise « Etude et amitié » était de se réunir pour lire leurs mémoires et se tenir au courant des nouveautés scientifiques. Sous la Révolution et l’Empire, la Société joua un rôle de premier plan dans la vie scientifique française, notamment dans la période 1793-1796, où elle assura, dans une certaine mesure, la transition entre la destruction de l’Académie royale des Sciences et la création de l’Institut national.
La renommée de la Société fut assurée avant tout par la publication de son Bulletin, généralement mensuel, qui avait pour but la diffusion rapide des nouvelles scientifiques. En juillet 1791, la Société décida de faire circuler un Bulletin de la Société philomathique à ses correspondants. Les 15 premiers numéros, en 14 livraisons de juillet 1791 à septembre 1792, étaient manuscrits, reproduits par des copistes à une vingtaine d’exemplaires. Puis passage à l’imprimé en raison du succès pour une meilleure diffusion. Cette série imprimée va du n° 16-17 (oct. nov. 1792 en une livraison) au n° 54 (nivôse-pluviôse an 5 [déc.1796-février 1797] groupés en 27 fascicules paginés séparément. Nous appellerons cet ensemble de 54 numéros l’ancienne série.
Reprise de la notice bibliographique valant pour l’ensemble de la collection, rédigée par Jonathan Mandelbaum, en octobre 1977, en tête de l’exemplaire de la BnF.
Cote(s) : BnF: 8° R16412 ; numérisation Gallica : Reproduction d'une "collection idéale" ( Microfiches Hachette, 1977), reconstituée à partir de l'exemplaire P. 191 de la Bibliothèque de la Sorbonne, complété grâce aux collections de la BN et des bibliothèques des Facultés de médecine et de pharmacie)