J89024

Pierre RétatLes Journaux de 1789. Bibliographie critique, Paris, Editions du CNRS, 1988, p. 53-54
mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteur 


 

Numéro

024

Type

DP

Aire géographique

PRESSE PARISIENNE

Année début

1789

Titre

LE CENSEUR NATIONAL

Epigraphe

Prenez garde que les pas que vous croyez faire vers la liberté, ne vous conduisent, au contraire, à l’esclavage. M. Rabaut de Saint-Etienne, à l’Assemblée de la Nation; séance du 24 Août.

Dates extrêmes

27 septembre-4 octobre 1789.

Périodicité annoncée

hebdomadaire ("tous les Dimanches matins").

Collection en 1789

I, 27 septembre; n° II, sans date [4 octobre]. "Pour céder au voeu général de nos lecteurs, nous changeons le format du Censeur national". Annonce une nouvelle édition in-8° du n° I pour les souscripteurs qui le désirent (n° II, début). Le numéro in-4° est imprimé sur deux colonnes.

Pagination

discontinue (8 pages et 16 pages).

Dimensions

200x255 mm puis 126x195 mm.

Nombre de pages du cahier

8 p. (n° I), 16 p. (n° II).

Format

in-4° (n° I), puis in-8° (n° II).

Imprimeur(s)

Cailleau.

Souscription

6 l./ 3 mois pour Paris, 7 l. 10 s./ 3 mois pour la province, franc de port. "On souscrit chez M. Waudin, Avocat, l’un des Associés à la composition dudit Ouvrage, rue de la Calende, Maison de M. Lumière, Epicier, n° 63" (n° I, p. 8). "On souscrit au Bureau du Parisien Nouvelliste"(n° II, début).

Permis de police

"Permis de faire circuler le Censeur National dans les Provinces, en se conformant aux Règlements. Arrêté le 24 septembre 1789. Signé le Comte de Miroménil, Dufour, vice-Président, Pitra, l’Abbé Fauchet, Lagre- née et Decaudin" (n° I, fin).

Auteur(s)

WAUDIN, "avocat", "l’un des associés à la composition" de l’"ouvrage". Egalement auteur du Parisien Nouvelliste (voir ce titre).

Contenu réel

"Politique. A l’ordre, à l’ordre" (1ère rubrique), Municipalité, Finances, Suppression des Moines. Une annonce de livre.

Formes du discours

réflexion d’allure générale, qui prétend se fonder sur les "principes", à propos de l’Assemblée Nationale, de la distinction de l’homme de la nature et du citoyen, des "mandataires" et "des représentants"...

Orientation idéologique

la France doit revenir à son gouvernement "ancien", composé du pouvoir souverain qui appartient à la nation seule, et de l’exécutif, dont le mode doit être d’abord défini (élection...). Le roi n’est qu’un "délégué". Les députés à l’Assemblée ne sont que des "mandataires", des "commis" du peuple, non des "représentants". "Le pouvoir constituant réside dans les bailliages". Il faut faire rapidement une constitution provisoire, que la déclaration des droits ne doit pas précéder, et les districts et bailliages doivent y forcer leurs commissaires.

Cote(s)

BN Lc2 2280; BHVP 116.596 (n° 1).